Ô levez vous par bruine nocturne Lorsque l’astre d’or abreuve l’autre face Quittez votre cocon, marchez sans volte-face Et respirez la ville en son silence de lune.
Au fil des pavés faites-vous le complice Des vents sifflotant aux poumons citadins Ces parfums fleuris par les bois mitoyens Qui colorent les rues de tropicales délices.
Epousez l’air courant sous vos pas mélodieux Adorez-le, faites un compère Car au ronron fruité de la brise éphémère Succède le hénissement des autos (...)
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