C’est le troisième four solaire que je construis. Et de tous, celui là est le plus imposant : 140 cm de large, 110 cm de profondeur et 90 cm de haut. Il fonctionne selon le principe de l’effet de serre : le soleil traverse une vitre isolée (double vitrage) et se réfléchit dans un habitacle chauffant alors les objets (marmites, plats) présents. L’habitacle étant lui-même isolé (ce peut être des cendres, des copeaux, de la laine, de la laine de chanvre, du polystyrène, du carton... bref, un isolant), la chaleur créé est conservée, piégée dans le four.
Ce type de four atteint très facilement les 100°C, température largement suffisante pour de la cuisson douce.
Dans un peu plus d’un mois, nous continueront la construction :
- installer l’isolant (laine de chanvre),
- poser les panneaux réfléchissants (papier aluminium, papier d’emballage de gâteau - un peu comme de la combinaison de survie, feuilles offset d’imprimerie),
- recouvrir de plusieurs épaisseurs de carton le réflecteur supérieur pour qu’une fois abaissé le couvercle transforme le four en « marmite norvégienne »
- ajouter une option « séchoir » à ce four pour permettre de l’utiliser pour sécher des aliments.
Notes de construction :
- ce four utilise un angle de 30°, un peu plus faible que ce qui semble généralement utilisé sous notre latitude (35°).
- outils utilisés : scie à disque électrique, rabot électrique, perceuse (forêt à centrer, fraise 45°, forêts), visseuse, râpe, lime, tournevis, scie égoïne, scie sauteuse, meuleuse, poste à souder, règle, mètre à ruban, équerre, serre-joints, pince-étau, clé à cliquet...
Pour les curieux, voici les photos de la construction, ainsi que les plans au format Sketchup.