L’Orchidée

, par Matthieu Marcillaud

Comme une goutte de rosée,
Je me dépose au creux de cette fleur,
Avec tendresse et sympathie,
Je glisse et m’aventure
Le long de cette peau chérie
Qu’un parfum de printemps
Berce jusqu’au bout de la nuit,
Je cajole et coulisse
Le long de son cou lisse
Et parcours le dessin
Puis m’immisce en son sein,
Et descend prudemment
Jusqu’aux aurores profondes
Profanant l’anse exquise et précieuse
Du berceau de bonheur
Que l’on savoure
Passionnement ou avec folie
Et j’humecte ce paradis,
Rose des vents aux pays intimes
Qui s’innonde de chaleur
A l’approche des tendres heures.

Marcimat,

17 octobre 2005,
A mon bureau,
Angoulême