Trêve cartésienne

, par Matthieu Marcillaud

Une petite poésie s’en va en guerre
Avec une armée toute minuscule
Et comme bouclier des majuscules

Elle traversa la frontière
Et s’infiltra chez l’intrus
Avec ses rimes si farfelues

Arrivés là les vers chantèrent
Et de raisonnances en harmonies
Ils réchauffèrent l’homme engourdi

L’art passa dans l’air
Dans l’aire gauche romantique
Où son coeur battait en rythme

La sensation vaincut le militaire
Qui changeant son fusain d’épaule
Se mit au dessin et sortit de sa geôle

P.-S.

Matthieu Marcillaud
Le 7 octobre 2004
Angoulême