C’est avant tout un ouvrage très instructif sur l’histoire de la désobéissance civique qui est définie ensuite en six points :
– C’est un acte personnel et responsable : on agit pour être cohérent avec ce que l’on pense. On assume les risques judiciaires.
– C’est un acte désintéressé : on vise l’intérêt général et non un intérêt particulier.
– C’est un acte de résistance collective : c’est un projet de société ; on ne désobéit pas seul.
– C’est un acte non-violent : on souhaite convertir l’adversaire, on ne cherche pas à le détruire.
– C’est un acte transparent : on agit sans se cacher.
– C’est un acte ultime : on désobéit après avoir épuisé tous les moyens humains et institutionnels.