La disparition des sols riches en humus est une évidence de nos jours. L’érosion de l’humus se fait de manière inexorable et ne se reconstruit pas. Alors pour pallier un peu à cette grande perte, il faut bien plus faire confiance à la nature qu’aujourd’hui : d’elle-même, elle ne laisse jamais un sol nu ; il y a toujours un couvert végétal bénéfique. Mais surtout, elle apporte chaque année des éléments propres à la féconder, à l’enrichir : les feuilles des arbres.
Ces feuilles en se décomposant grâce à la microfaune et aux champignons redonnent à la terre sa vie (la microfaune du sol) et reconsituent naturellement les substances minérales qui nourriront de nouveaux les plantes et les arbres, tout en recréant, au fil des ans (environ 10 ans) une couche d’humus.
En choississant donc de ne pas ratisser les feuilles, nous économisons de l’énergie, rendons grâce aux cycle de vie de la nature, et recréons un sol fertile que les engrais et pesticides ont fait disparaître.