Le programme
Vendredi 14 septembre, départ d’Angoulême vers le camping de la Grève sur le Mignon, à l’ouest de Niort, au bord du marais Poitevin. Débarquement 130km plus loin, dans ce camping de Yourte, pour un week-end avec les Petits Débrouillards autour de l’habitat nomade, avec la rencontre des habitants du lieu, autrement constructeurs de Yourte dans une SCOP nommée La Frenaie.
Au cours du week-end : installation d’un Tipi, démontage puis remontage d’une Yourte de 8m de diamètre, visite de l’atelier de construction.
Départ le dimanche 15 septembre après-midi vers La Rochelle (50km), visite de la dernière fête du NUF 666, ce squatt de La Rochelle, dans le quartier des Minimes, qui s’opposait à la construction d’immeubles sur un terrain encore un peu boisé de la ville, mais qui après 2 ans de lutte se font expulser (le mercredi suivant).
Le lundi 16 septembre fut passé à longer la côte jusqu’à La Palmyre, au dessus de Royan (120km). La piste cyclable de la côte sauvage est une merveille. Dodo sous bâche dans un bois de pins.
Mardi 17, de nouveau la côte jusqu’à Talmont, après avoir traversé Royan et Meichers. Puis excursion dans les terres, jusqu’à Jazenne (70km), entre Gemozac et Pons. Soirée jeu avec la découverte du jeu les Colons de Catane.
Mercredi 18, direction le Sud jusqu’à Bordeaux. 120km. Quelques jours sur place forts enrichissants chez une artiste peintre qui signe ses oeuvres Lie Auz
, quelques visites notamment un salon de thé décroissant, le Samovar dans le quartier Saint-Martial.
Samedi 22, remontée par Libourne et escale quelque part en pleine forêt (70km). Début de la nuit accompagnée par les aboiements d’un chevreuil près du campement.
Dimanche 23, on rentre au bercail (80km), à Angoulême.
Le bilan
– matériel
J’étais plus léger que pour la marche de la simplicité, mais j’aurais pu l’être plus encore...
J’avais juste une bâche (pas de tente) et une couverture étanche pour le sol. Je pense qu’une bâche (pour le sol) plus petite (ou couverture de survie très épaisse) et un tarp (comme une bâche avec des oeillets, mais en toile de parachute) de 3m*3m seraient bien plus léger et biens moins volumineux => il faut trouver tout cela.
Le duvet emmené nécessitait que je prenne des pulls pour ne pas avoir froid dehors. Bordeaux m’a permis de trouver un duvet plus adapté (confort :-7°C) ; depuis, ça va bien mieux => pas la peine d’emmener 2 pulls ; 1 suffit pour passer les soirées ; en slip dans le sac de couchage simplement.
– alimentaire
J’avais emmené de nombreux légumes, c’est lourd, mais ça se mange cru. A tel point que le petit réchaud emmené est inutile => à supprimer. Au pire on peut faire du feu avec un briquet / des allumettes.
Les légumes, c’est bien, mais c’est lourd à transporter. De grandes discussions à Bordeaux m’incitent à tester une alimentation plus légère (hum... en masse, pas en calories !), mais qui demande une certaine préparation : graines germées (l’alfa-alfa, très complet du point de vue nutritionnel) germe en 5 jours, pollen, flocon d’avoine + fruits séchés + eau trempé une nuit... => A tester.
– bicyclette
Ravi du vélo couché qui permet de faire de grandes distances (>100km) sans aucune douleur, ni aux cervicales, ni aux poignets, le tout dans un grand confort.
Aucune creuvaison (pneus Schwalbe Marathon gonflés à 6 bars).
Une seule chute à Saint-Georges de Didonne, à faible vitesse : la roue avant a glissée le long d’un petit trottoir au lieu de monter dessus (angle d’attaque pas assez large). Ca m’a permis de découvrir que les gaines des câbles du vélo ont une armature en acier (fort heureusement d’ailleurs ici !). Aucun dommage corporel.
– yourte
Une grosse envie de construire de mes petites mains une yourte pour vivre dedans. Habitat nomade, solide, fonctionnel, simple, beau... A quand ?
– rencontres
C’est ce qu’il y a toujours de plus enrichissant. « La seule richesse est celle de nos rencontres » - Saint Exupéry.