Dinde farcie à Varaigne

, par Matthieu Marcillaud

Un fermier bien portant emmène sa bedaine,
Ses poulets ses dindons au marché de Varaigne.
Un passant en prend deux, bien pesants, forts charnus,
Donne toute sa monnaie et se retrouve à nu.

A la poêle le dindon perdit toute sa graisse,
Et ce fut petite caille qu’il croqua sans finesse.
Même au four le poulet ne donna aucun goût,
Et seul le pain d’ail fut mangé sans dégoût.

Mécontant il le fut et pensa comme un con
Que cette ville de Varaigne mérite son surnom !
Je vous en fait profiter, répétez à foison :
« Varaigne, cette farce, est capitale du dindon ! »

 

Matthieu Marcillaud
3 novembre 2005
En voiture vers l’écocentre du Périgord
Après la lecture d’une belle affiche « Varaigne, capitale du dindon ».