Présence

, par Matthieu Marcillaud

La foule se lie ou se délie
De gens mouvants aux quatre vents
La fourmilière de Paris
Au matin fuit toujours le temps
 
Chacune des galeries emplies
Dans le flux de tous les instants
Promène quelques âmes fleuries
Et nombre de visages absents
 
Et c’est ainsi que je surgis
A Montparnasse comme un enfant
Je m’y élève et je grandis
Jusqu’à son parc verdoyant
 
Dans les douceurs de ce jardin
Où coule un calme reposant
L’esprit qui capte ces parfums
Oublie, oublie, oublie le temps.

P.-S.

Texte écrit dans le train juste après un passage au jardin Atlantique. Ce petit bout de verdure m’avait déjà appelé il y a deux ans : Paradis sur gare